Chronique d’une épicurienne

Un week-end à Frelishburg

Chouette ! Les copains m’invitent à leur maison de campagne située dans les vallons environnants des montagnes vertes du Vermont, à 4 km de la station douanière américaine.
Sous un ciel gris et chargé, je conduis en observant les magnifiques points de vue, car l’automne est déjà à nos portes : quelques arbres affichent un peu de rouille et de doré et l’air est vivifiant.
J’entre dans cette maison immense, vitrée et l’odeur du poêle à bois 

et les sourires amicaux m’accueillent chaleureusement. Accolades, échanges et hop déjà nous sommes prêts pour l’apéro du samedi. 

Tous y mettent du sien et en un tournemain, olives Cerignola, trempettes syriennes et crudités sont prêtes à déguster avec un rouge provenant du vigneron qui cultive les Romani Comté ( suggéré par un employé de la SAQ). Velouté et délicieux.

Nous nous trémoussons un peu sur la pièce hyper écoutée de l’été : le Get lucky tonight de Daft Punk 

et nous passons à table. 

Dîner proposé par notre chef favori, Ricky Rick : frites maison et burger de bœuf confit et effiloché, accompagné de salade de choux crémeuse. Miam miam, la bande savoure, les conversations fusent, le rouge coule à flot et il est minuit. 

Nous sortons observer les étoiles et sommes rassurés : il fera beau demain.
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Dimanche, tous se lèvent à des heures différentes. Après un macciato corsé et des baies de surreau nappées de yogourt nature, quelques-unes de nous partent marcher vigoureusement pour brûler les calories de l’alcool ingéré la veille.

Au retour, assis devant l’étang, nous nous détendons et lisons, entourés de cette nature généreuse, au son du ruisseau qui alimente ce plan d’eau.
Un peu plus tard, nous dégustons, Prosecco, œufs à la diable, salade de pommes de terre violettes et croustade de pommes. S’ensuit sieste et farniente. 

 







17 h,  les urbains doivent rentrer ! Zut, le temps passe si vite, à quand le prochain week-end bucolique ?