Jour du
souvenir
On reconnaît le
coquelicot comme le symbole du souvenir à la mémoire des soldats du Canada, des
pays du Commonwealth britannique et des États-Unis qui sont morts à la guerre.
Cette fleur doit son importance au poème Au champ d'honneur composé
par le major John McCrae (nommé plus tard lieutenant colonel), un médecin du
Corps de santé de l'Armée canadienne, au cours de la deuxième bataille d'Ypres,
en Belgique, en mai 1915.
http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/remember/flandersfields_f.shtml
http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/remember/flandersfields_f.shtml
Au Québec
Le coquelicot rouge n'est
pas très populaire au Québec. Il est considéré par certains, comme une marque
de soutien de la guerre. Des historiens et des journalistes éminents ont
d'ailleurs décrit la Première Guerre comme un gaspillage impérialiste qui a
entraîné des millions de jeunes hommes dans la tombe.(1)
La semaine dernière, j’ai
croisé un copain sur la rue et il portait le coquelicot à sa boutonnière et je
ne savais trop qu’en penser… Désuet ? Ringuard ? Comme quoi notre
rapport à ce symbole n’est pas clair.
Ce matin, à
RadioCan, je n’ai pu m’empêcher d’être irritée par les propos de GND sur la
guerre. Aucune retenue, aucune pensée pour les familles qui avaient perdu des
êtres chers et dont les vies avaient été bouleversées. Cet être, si
centré sur lui-même, crachait sur la guerre. Really, qui glorifie la guerre au Québec ? Lise Ravary,
elle, a lu le poème Au champ d’honneur
et nous a rappelé que la Sainte flanelle utilise une partie de ce poème
La première ministre,
Pauline Marois, ne le portait pas en fin de semaine lors du conseil national du
Parti québécois à Montréal, a fait remarquer un vétéran.
Au Canada
La plupart des députés
fédéraux portent le coquelicot dès la fin du mois d'octobre et jusqu'au jour du
Souvenir, le 11 novembre, mais ce n'est pas nécessairement le cas des députés
québécois.
Le contraste entre le
fédéral et le provincial est frappant, selon l'historien militaire Serge
Bernier, qui a déménagé d'Ottawa pour venir s'installer à Montréal il y a trois
ans.
«J'étais à l'Orchestre
symphonique de Montréal (OSM) la semaine dernière et j'ai constaté que
seulement trois personnes portaient le coquelicot. À Ottawa, la norme, c'est de
le porter», a-t-il dit lors d'une entrevue avec l'Agence QMI. (1)
En France
En France, le bleuet,
également présent sur les champs de bataille et dont la couleur rappelle les
uniformes des Poilus, représente traditionnellement le sacrifice des soldats
lors du premier conflit mondial. Le Bleuet de France
symbolique est de moins en moins présent depuis les années soixante.
Aux États Unis
J ‘ai suivi une
formation aux États Unis récemment et il y avait des militaires dans le groupe
(en civil, donc, s’ils ne s’étaient pas identifiés, je ne crois pas que le reste
de l’assistance aurait su).
Les autres
Américains présents à cette formation les remerciaient pour leur service et
j’ai été touchée par cette reconnaissance. Il y avait une sincérité et une
authenticité chaleureuse entre ces compatriotes.
Nous savons
maintenant que beaucoup de soldats restent traumatisés à leur retour du champ
de bataille. Autrefois, ils étaient souvent marqués à vie. De nos jours,
finalement, leurs troubles sont reconnus et ils ont les moyens d’obtenir du
soutien psychologique
Merci aux
hommes et aux femmes qui ont choisi ce métier et qui vouent leurs vies à notre
protection.
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(1) http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2013/11/20131110-191456.html
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(1) http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2013/11/20131110-191456.html
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