mercredi 27 novembre 2013

Paris, when it drizzles


Paris, when it drizzles

Drizzle ˈdrɪz(ə)l/
noun: drizzle
light rain falling in very fine drops

(à 1 minute 6 secondes)

Un court voyage professionnel à Paris m’offre une brèche d’une heure trente de temps personnel : j’en profite «au maximum» et je cours au musée des Arts décoratifs(annexé au musée du Louvres), à l’ouverture, pour découvrir l’exposition La mécanique des dessous.

L’être humain ne changera pas, il sera toujours aussi vaniteux. J’ai pu visionner toutes les pièces et accessoires utilisés pour gonfler et améliorer certaines parties du corps qui, selon les époques, démontraient soit la virilité, la féminité, l’opulence etc.

Pour les hommes, des amplificateurs de mollets, de poitrine et de…sexe.
Amplificateur de mollets
Amplificateur de pénis










Pour les femmes : une torture et un esclavage : des corsets dont on comprend pourquoi les femmes perdaient sans cesse connaissance, des tournures «écrevisses», des paniers.
Corsets
 Dans la partie dite interactive, nous pouvions essayer des tournures, soit cette structure, faite d’osier, sur laquelle les couches de jupons et finalement la robe se déposaient.
Tournure
Tout d’abord la marche est réduite à de tous petits pas, deuxièmement j’ai failli trébucher sur cet enchevêtrement de superpositions qui entrave complètement la démarche. Troisièmement, lorsque nous souhaitons nous asseoir, la structure, flexible se projette par avant et nous nous retrouvons avec une protubérance qui obstrue nos gestes et limite nos mouvements des membres supérieurs.
Pour la tournure dite à écrevisses, l’ingéniosité m’a épatée : un système de ficelles sur lesquelles, lorsque tirées, des pans arrière de la robe montaient, de manière à permettre un meilleur confort lorsqu’assise.

Ne reste de cette torture que les chaussures, les amplificateurs étant devenus…des prothèses, installées à grand prix par des chirurgiens.

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Le lendemain, après plusieurs rendez-vous, quelques heures «privées» le soir.
Je décide d’aller voir les vitrines de Noël du grand magasin le Printemps, sur les grands boulevards.
À ma grande joie, je constate que c’est la très célèbre maison Prada qui a décoré toutes les vitrines.
D’émerveillement en ravissement, plusieurs scènes sont très amusantes :
1)  des oursons arborant tous des petits sacs à dos Prada sont à la montagne, en téléférique, skiant ou escaladant des montagnes de neige;
Prada à la montagne
  2)  un autre tableau et le meilleur, à mon avis : d’exquises petites oursonnes portant le turban de la collection de l’été dernier, dansent le French Cancan, toutes habillées et bijoutées en haute couture;
Oursonnes Prada dansant le French Cancan

3)  un Père Noël traditionnel est entouré de 8 comparses habillés en élégants smokings Prada, tous portant des verres fumés signés.
Père Noël, puis-je avoir un de tes amis :)
  


Et j’en passe.
     La créativité (ici utilisée pour  des fins de divertissement et commerciales) est sans limite et rassurante pour l’avenir de l’homme.


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